Dès le XVIIIe siècle, la ruine devient un thème pictural à part entière. « Le Forum » de Félix Lionnet et « Paestum » de Gérôme, deux tableaux majeurs du parcours du musée, sont le reflet de l'intérêt des artistes pour la naissance de l'archéologie moderne en Italie. Témoin d’un état disparu qu’elle ressuscite, la ruine a le pouvoir de réveiller des souvenirs, de plonger le spectateur dans une rêverie ou de le questionner sur son rapport aux choses, au temps et à sa condition d’homme. À travers une sélection d’œuvres, le philosophe Yvon Quiniou invite le spectateur à méditer sur l’art de la ruine à travers le temps.
15 œuvres sont présentées, essentiellement des dessins, des lavis et des photographies dont une acquisition récente des Poirier, étroitement associée au voyage et à la mémoire de sites archéologiques qu’ils ont visités, et des photographies du site mythique de Méroé (série « Taharqa et la nuit ») de Juliette Agnel.
|