Flashback

le musée d’hier à aujourd’hui

Exposition virtuelle

À travers les œuvres majeures du musée, découvrez en avant-première l’exposition Flashback, le musée d’hier à aujourd’hui, initialement programmée en décembre 2020 dans la salle d’exposition du Cyel et reportée au 5 juin 2021.

Depuis juin 2019, le musée de La Roche-sur-Yon a quitté son bâtiment historique. Avant d’intégrer l’ancien tribunal napoléonien, au cœur de l’important projet de réhabilitation mené par la ville de La Roche-sur-Yon,  le musée a souhaité revenir sur son histoire et celle de ses collections.

Contact

Musée
Le Cyel
10, rue Salavador-Allende
La Roche-sur-Yon

02 51 47 48 35
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La naissance du musée

Comme la majorité des musées, le musée de La Roche-sur-Yon s’est constitué au cours du XIXe siècle. Initiée par les élites locales et agrémentée de dons de sociétés savantes et d’artistes, la collection s’apparente d’avantage à un cabinet de curiosités, mêlant artefacts archéologiques, sciences naturelles et beaux-arts, qu’à un musée organisé avec une réelle politique d’acquisition. Plus de trente ans après les premiers dons, la municipalité construit en 1881 un bâtiment pour accueillir sa collection.

Le développement du musée jusqu’à la Seconde guerre mondiale

La collection doit beaucoup à de généreux donateurs, artistes ou collectionneurs. Le principal mécène est sans conteste Gaston Sabouraud qui légua à la Ville sa collection exceptionnelle de plus de 200 pièces. Le musée bénéficia aussi de la générosité de la famille Rothschild. À partir de 1927, la Ville soutient la création locale en achetant des œuvres au Salon Yonnais. Cette pratique s’arrête dès 1934, faute de place pour accrocher d’autres toiles dans les salles saturées du musée. Un projet d’embellissement des salles est programmé en 1939 mais la déclaration de la guerre donne un coup d’arrêt aux travaux espérés.

Le renouveau du musée : l’arrivée de la photographie

À partir de 1982, la municipalité décide d’offrir au musée une nouvelle orientation vers la création contemporaine. Pour se distinguer des musées d’arts les plus proches, le choix se porte sur la photographie, médium accessible, encore peu présent dans les musées et totalement absent dans ceux de la région. Les acquisitions se concentrent progressivement sur la photographie dite "plasticienne". Les années 1980 sont aussi marquées par une professionnalisation accrue du personnel du musée.

D’un musée de France à l’autre

En 2003, le musée est labellisé « musée de France » par le ministère de la Culture. En moins de 20 ans, le fonds de photographies contemporaines est multiplié par deux et le musée gagne sa réputation de plus grand conservatoire public d’œuvres de Benjamin Rabier et de Paul Baudry. En 2019, des architectes parisiens remportent le concours lancé par la municipalité pour transformer l’ancien tribunal napoléonien en musée. Toute l’équipe est aujourd’hui mobilisée autour de ce projet pour écrire une nouvelle page de l’histoire du musée.

Les années difficiles

La Seconde Guerre mondiale a été une période tourmentée pour le musée. Les collections sont entassées dans une des salles du 1er étage, l’autre étant transformée en dortoir pour des lycéens. Après la guerre, le musée vit au ralenti faute de moyens et de personnels dédiés. En 1958, le legs Libaud offre à la ville un ensemble important d’objets Empire. L’arrivée de cette collection met en évidence l’exiguïté du musée, un projet d’extension du bâtiment est envisagé avant d’être abandonné.