La Roche-sur-Yon / Biodiversité

La Roche-sur-Yon élue Capitale française de la biodiversité

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La Ville de La Roche-sur-Yon devient la dixième Capitale française de la biodiversité. Son action de restauration et de protection des cours d’eau et des zones humides a notamment été soulignée.

Les Terres Noires, Alluchon, Renou, la Basse-Lardière. Des étapes qui mettent l’accent sur la richesse environnementale yonnaise. Un parcours qui a tapé dans l’œil du jury. Le concours de Capitale française de la biodiversité a sacré La Roche-sur-Yon. Vainqueur toute catégories confondues, la Ville succède à la Métropole de Lyon au palmarès.

« C’est aujourd’hui une vraie fierté pour La Roche-sur-Yon d’être reconnue au niveau national », appuie Anne Aubin-Sicard, première adjointe à la Transition écologique et à l’environnement. « Ce mérite s’est construit autour d’une politique globale qui implique à l’année le grand public autour de sciences participatives, notamment le programme Ma Ville Nature. »

« Une des boussoles de notre action municipale »

L’Office français de la biodiversité, Plante & Cité, le centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville, l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France ont notamment souligné les actions de réhabilitation menées par la collectivité. « La transition écologique et la préservation de la biodiversité constituent une des boussoles de notre action municipale », souligne Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon. « C'est de notre responsabilité pour les générations futures. »

Des corridors écologiques

Consciente des enjeux et de la fragilisation des continuités écologiques aquatiques par l’urbanisation et l’activité agricole, la Ville a notamment engagé l’effacement d’ouvrages sur l’Yon. Aujourd’hui, la rivière s’écoule librement sur 6 kilomètres. Le rétablissement de la libre circulation des poissons, des organismes vivants et des sédiments a des conséquences positives sur la qualité de l’eau. Régénérées, les mares sont également devenues des corridors de biodiversité.

La Roche-sur-Yon s’appuie sur l’expertise interne de ses techniciens, mais aussi sur un réseau fort d’acteurs techniques et scientifiques présents sur son territoire (associations naturalistes, établissements d’enseignement supérieur... ). « Cette récompense vient appuyer l’implication de tout un éco-système – services de la Ville et partenaires locaux – qui œuvre au quotidien sur les questions de biodiversité », conclut Anne Aubin-Sicard.

Le prix sera remis à la Ville, mercredi 17 novembre, lors du Salon des maires et des collectivités locales. Une cérémonie protocolaire aura également lieu, prochainement, sur le territoire. 

EN CHIFFRES

  • 510 hectares de boisement
  • 750 kilomètres de haies bocagères
  • 510 hectares d'espaces verts (en gestion différenciée)
  • 125 kilomètres de cours d'eau
  • 550 zones humides
  • 454 mares référencées dont 70 sur le domaine public