Animaux errants et nuisibles

Les animaux errants

Le nourrissage des animaux

En application de l'article n° 120 du Règlement sanitaire départemental (RSD) de la Vendée, il est rappelé que :

« Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d'un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d'attirer les rongeurs. »

Que faire en cas de présence d'un animal errant ?

Si vous constatez la présence d’un chat ou un chien errant sur le domaine public, sur la commune de La Roche-sur-Yon, ne tentez pas de le capturer mais contactez la mairie de la Roche-sur-Yon au 02 51 47 49 02.

La notion d’animal errant ou en état de divagation est appréhendée différemment selon qu’il s’agit d’un chien ou d’un chat.

  • Chiens : « Est considéré comme en état de divagation tout chien qui, en dehors d’une action de chasse, de la garde ou de la protection d’un troupeau, n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d’une distance dépassant 100 mètres. Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation. » (Code rural, article L211-23)
  • Chats : « Est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de 1 000 mètres du domicile de son maître et qui n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique. » (Code rural, article L211-23)
 

En application du Règlement sanitaire départemental de la Vendée, il est interdit de laisser les animaux vagabonder sur le territoire de la Ville ou d’abandonner un animal sur le domaine public. C’est pourquoi, la municipalité a mis en place une fourrière animale municipale.
Les services municipaux sont habilités à récupérer les animaux en état d'errance ou de divagation pour les amener à la fourrière.
Vous ne devez pas intervenir pour la capture d’un animal errant pour des raisons de sécurité et aussi parce qu'il ne sera pas accepté au sein de la fourrière animale municipale.
Les animaux pucés font l'objet d'une recherche de propriétaire via le fichier de la Société Centrale Canine et National Félin.

Vous avez perdu votre animal de compagnie ?

Contactez les organismes suivants :

  • SPA - Refuge fourrière - Route de Nantes à La Roche-sur-Yon, au 02 51 05 41 01, tous les jours (sauf dimanche) de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 ;
  • Mairie de La Roche-sur-Yon, au 02 51 47 47 47, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.

Contact

Direction Environnement, développement durable, paysages
La Roche-sur-Yon Agglomération

02 51 05 57 79

Les frelons asiatiques

Le frelon asiatique (Vespa velutina) est une espèce invasive originaire d’Asie continentale (jusqu’au nord de l’Inde et dans les montagnes de Chine). Introduite en France par erreur, au début des années 2000 dans le Sud-Ouest de la France, dans une cargaison provenant d’Asie, cette espèce a envahi peu à peu le territoire.

Le suivi de son développement

Le suivi du frelon asiatique est assuré par la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON) de Vendée  depuis plusieurs années dans le département.

La destruction des nids en domaine privé

Depuis 2015, La Roche-sur-Yon Agglomération prend en charge, techniquement et financièrement, la destruction des nids de frelons asiatiques chez les particuliers habitant les communes de son territoire.

Ainsi, si vous découvrez un nid de frelons asiatiques dans votre jardin, votre garage..., il vous suffit de contacter La Roche-sur-Yon Agglomération au 02 51 47 49 02, afin qu'elle prenne en charge le coût de l’intervention avec le prestataire qu’elle aura retenu via un marché publique.

Les rongeurs aquatiques nuisibles

Les rongeurs aquatiques nuisibles (ragondins et rats musqués) ont un impact sur les écosystèmes, les productions végétales, les cours d’eau (berges et ouvrages hydrauliques) mais aussi la santé publique (transmission de maladies comme la leptospirose).
Deux espèces sont concernées : le ragondin (Myocastor coypus) et le rat musqué (Ondatra zibethicus).
Pour faire face à leur prolifération et tenter de limiter leurs impacts, le législateur a classé ces rongeurs comme nuisibles et déclaré leur lutte obligatoire au titre de la protection des végétaux sur bon nombre de départements (arrêté interministériel du 6 avril 2007).
Le réseau Polleniz fédère, depuis le milieu de l'année 2017, les Fédérations départementales des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON) de la région des Pays de la Loire.
La FDGDON de Vendée  organise, coordonne et assure le suivi de l’évolution des populations de ces nuisibles sur toute le département.
Elle exécute également des actions de lutte sur l’ensemble du département et s’appuie sur les groupements cantonaux (GDON), employeurs des agents régulateurs, ainsi que sur un réseau de bénévoles.
Conscient de l’importance de cette action, La Roche-sur-Yon Agglomération soutient financièrement cette structure qui intervient sur son territoire.

Les étourneaux

Par Arrêté du 30 juin 2015, pris pour l'application de l'article R. 427-6 du Code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d'animaux classées nuisibles, l’étourneau sansonnet est classé comme nuisible sur l’ensemble du département.

L’oiseau, son comportement et ses impacts

Sur notre territoire, l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est de 2 types :

  • les sédentaires, issus et restant sur le territoire d’origine ;
  • les migrateurs (les plus nombreux), qui chaque année font un mouvement d’aller-retour depuis les pays du nord-est de l’Europe pour se réfugier dans le sud, notamment en Espagne et inversement.

Ces dernières années, le fort développement de la culture de céréales dans le bocage vendéen a accru les ressources alimentaires. Les oiseaux, qui auparavant faisaient une étape dans le département, tendent maintenant à y passer tout l’hiver.
Les étourneaux sansonnet passe leur journée dans les champs, les cultures maraîchères, les vergers et jardins, et par leur nombre sont capables de causer d’importants dégâts aux récoltes.
La nuit arrivant, ils se regroupent pour trouver de la chaleur et aussi se protéger des prédateurs potentiels. Ils forment alors progressivement un ballet de plusieurs centaines ou milliers d’oiseaux qui dessine dans le ciel des villes des formes majestueuses qui ondulent.
Une fois ce ballet terminé, ils convergent vers un ou des dortoirs sur la ville afin d’y passer la nuit.
En zone urbaine, leurs déjections peuvent abîmer les monuments et les véhicules situés sous leurs dortoirs, et rendent les trottoirs glissants et malodorants.
Quand leurs dortoirs sont à proximité d’habitations, le bruit que les étourneaux produisent, lorsqu’ils sont en nombre, peut aussi être fort gênant la nuit.

Les campagnes d’effarouchement

Pour faire face à cette problématique, depuis 2005, la Ville de La Roche-sur-Yon a essayé et comparé toutes les solutions possibles : l’utilisation de rapaces, de lasers, d’appareils à cris... Elle a aussi testé la multiplication du nombre d’effarouchements au cours de l’année.
Forte de cette importante expérience, la Ville utilise désormais la méthode, développée par l’INRA de Rennes, qui a fait ses preuves. Elle a pour but de limiter la sédentarisation des oiseaux sur la ville lors de leur migration annuelle vers le sud. Cette méthode nécessite la réunion de certaines conditions :

  • Méthode globale : il est nécessaire d’effaroucher sur toute la ville en même temps ;
  • Présence de migrateurs : pour entraîner les sédentaires dans leur vol
 ;
  • Période de froid : pour pousser les oiseaux à partir vers le sud
 ;
  • Chute de feuilles : rendant les dortoirs inhospitaliers.

Ceci explique pourquoi il n’est pas opportun de réaliser des campagnes d’effarouchement en mai ou en été, car si elles peuvent être ponctuellement efficaces, elles risquent surtout de familiariser les oiseaux à cette méthode, qui de fait perdra obligatoirement en efficacité au moment le plus opportun, à savoir au mois de novembre.
Cette action d’effarouchement est aussi complétée, sur le domaine public, par de l’élagage des boulevards et jardins qui regroupent des alignements d’arbres.

Mon rôle en tant que particuliers

Les particuliers ont aussi un rôle à jouer. Il faut :

  • Limiter les plantations trop homogènes d’arbres persistants ou à petits fruits (lauriers, troènes…) ou roselières ;
  • Élaguer pour favoriser la croissance des branches principales afin de permettre le passage du vent : les courants d’air entraîneront une baisse de la chaleur et par conséquent une baisse du potentiel d’accueil ;
  • Informer les services municipaux de la présence de tout regroupement sur la ville, afin qu’il puisse être étudié et pris en compte dans le cadre de la campagne d’effarouchement.